
Coopération et développement local COOP
La problématique
Depuis les années 1970, on observe un certain scepticisme et une méfiance envers les institutions et les décideurs. En parallèle, des mouvements citoyens de « reprise en main » de leurs territoires prennent de plus en plus d’ampleur, notamment dans le cadre de l’économie sociale et solidaire. La demande sociale de participation aux politiques publiques est croissante.
D’un autre côté, les collectivités territoriales font face à un bouleversement organisationnel rapide des territoires. En effet, on peut citer par exemple la nouvelle répartition des compétences dans le cadre des réformes territoriales, mais aussi les mouvements de population qui déménagent des centres pour s’installer en périphérie. Un certain décalage se fait ressentir entre cette rapidité d’évolution et la capacité d’adaptation des institutions.
Dans les deux cas, l’articulation entre les sphères de la politique locale et des citoyens questionne les acteurs du territoire et des besoins en termes de coopération se font ressentir. Face à la domination du modèle concurrentiel, comment rétablir un climat de confiance ? Comment mobiliser, de quels outils dispose-t-on ?
Il convient également de s'interroger sur l'évaluation de la coopération. Quel intérêt de ces démarches pour les décideurs locaux ? La coopération peut-elle favoriser le maintien d'activités sur le territoire ?
Retour sur la réunion :
Objectifs :
- préciser les attentes et questionnements de chacun et identifier des besoins en termes d'outils d'aide à la décision afin d'accompagner le développement de projets en région.
- initier un travail collaboratif entre acteurs locaux et enseignants chercheurs qui souhaitent travailler sur cette thématique, dans le cadre de l'outil Rencontres chercheurs de l'IRD2.
Cette réunion a été l'occasion de définir des enjeux communs et de proposer des axes de travail pour 2016.
Pour plus d'informations, téléchargez le compte rendu ci-dessous :
compte-rendu de la réunion du 13 janvier 2016