Contexte
Le Réseau Mixte Technologique Sols et Territoires en partenariat avec le CEREMA et l’Institut Régional du Développement Durable (IRD2), ont organisé le 2 juin 2015 à l’Assemblée Permanente des Chambres d’Agriculture, un atelier consacré à la prise en compte des sols dans les projets d’aménagement.
Cet atelier avait pour objectif de mettre en place une réflexion visant à définir les éléments nécessaires à une meilleure prise en compte des sols dans les documents de planification (surface et qualité des sols consommés). Il a permis de partager des expériences sur cette thématique complexe, ceci dans le but d’identifier des pistes de travaux pouvant conduire à des projets.
Consultez le programme de cet atelier,
Présentations téléchargeables :
- La multifonctionnalité des sols et les enjeux de l’aménagement du territoire – Claire CHENU Agro ParisTech
- Implication du CEREMA dans l’intégration des sols dans les projets d’aménagement
Fabienne MARSEILLE, CEREMA - Sol contre tous? Intégrer la multifonctionnalité des sols dans les projets d’aménagement – Sophie RAOUS IRD2
- Le mode d’occupation des sols de Caen Métropole – un outil pour la révision du SCoT – Anne Sophie BOISGALLAIS AUCAME
- Prise en compte des sols dans les documents d’urbanisme – Guillaume JOUAN SAFER et Dorothée HOUDAN Cabinet NIS
- Cartographie des services écosystémiques rendus par les sols – Yannick POYAT, Sol Paysage
Bilan de l’atelier « Identification et hiérarchisation des enjeux pour l’intégration des données sols dans les projets d’aménagement
Principe de l’atelier de travail
Liste initiale des freins identifiés
Conclusions sur les principaux enjeux à relever pour une meilleure intégration du « sol milieu » dans les projets d’aménagement :
- Créer des lieux d’échanges et de capitalisation des savoir-faire sur l’intégration des données sol dans les projets d’aménagement. Efforts nécessaires de R&D pour mettre en place des méthodes génériques et capitalisées. Favoriser les espaces et temps de rencontre entre producteurs et utilisateurs des données.
- Mise en place d’une législation à l’échelle Européenne qui facilite la préservation et la valorisation des ressources en sols : donner un cadre générique partagé qui laisse la place à la spécificité de chaque territoire.
- Améliorer les systèmes et méthodes d’acquisition de données car l’acquisition des données entraine un coût important pour les structures, ce qui les pousse à privatiser la données lorsqu’elle est acquise
- L’échelle de validation pour intégrer la donnée sol dans un projet d’aménagement est trop petite (1/100 000eme / 1/250 000) par rapport à l’échelle des cartographies existantes disponibles (1/250 000eme). De plus, les données pédologiques brutes ne sont pas validées sur tous les territoires et inégalités dans la diversité des échelles d’acquisition disponibles selon les territoires
Il a également été noté l’importance de :
- Réfléchir à des solutions d’open data permettant d’éviter de commercialiser les données
- Mieux valoriser les données existantes
Documents téléchargeables ;
- Conclusions de la phase 2 : croisement des réflexions individuelles
- Conclusions de la phase 3 : croisement des réflexions de groupe