Etude des possibilité de dégradation du polystyrène et plastiques par les organismes vivants (bactéries, larves…)
Groupe de travail -
Problématique(s)
Économie circulaire en Normandie
Contexte
Les matières plastiques d’emballages ou autres constituent une véritable source de pollution pour l’environnement du fait de leur très faible potentiel de dégradation. Ils envahissent les environnements terrestres et aqueux pendant plusieurs centaines d’années avant d’être décomposés : on estime à 100 ans le temps de disparition d’un chewing-gum, 400 ans celui d’un sac plastique…
Ces problèmes ont été médiatisés au cours de ces dernières années : ceux liés au polystyrène, aux sacs de caisse, aux phtalates, aux ignifugeants, à la présence de bisphénol-A dans les biberons, aux problèmes liés à la dioxine, à la dépolymérisation des caoutchoucs, aux problèmes des bio-polymères etc.
Malheureusement, même s’ils finissent par disparaître, ils produisent lors de ce long processus de dégradation, des particules très toxiques et non-biodégradables, issues des divers additifs ajoutés lors de la production, qui sont rejetées et s’infiltrent dans l’eau et les sols. Il est donc essentiel de trouver rapidement des solutions pour éliminer ces plastiques.
Ce projet sera mené par 4 étudiants 2e et 3e année de cycle ingénieur spécialité Technologies du Vivant à l’ESITech Rouen.
Objectifs
Parmi les solutions qui émergent, l’utilisation d’organismes vivants, bactéries, larves… semble prometteuse. L’objectif de ce projet est d’étudier potentiel de ces techniques pour accélérer la dégradation des polystyrènes.
Pour l’étude de ces solutions, il sera nécessaire de :
– dresser un état des lieux des problèmes rencontrés avec les grandes familles de plastiques (dont le polystyrène) suivant leur composition et leur capacité de dégradation et de pollution
– rechercher quels sont les moyens appliqués aujourd’hui pour éliminer ces déchets
– évaluer la faisabilité de recourir à des organismes vivants pour dégrader ces composés par un benchmark et des essais en laboratoire
– estimer le potentiel de transfert de technologie, puis d’industrialisation, avec une estimation des coûts de production et de la rentabilité des procédés.
Calendrier :
- Octobre – Décembre 2017 : étude documentaire, benchmarking,
- Janvier- mars : rencontre des acteurs, essais en laboratoire
- Avril : restitution